Le plan pour lutter contre la récidive chez les jeunes contrevenants
La loi c-10 est une loi qui modifie le Code criminel canadien de manière à durcir le ton envers les criminels et les contrevenants, dont les jeunes de 14 à 17 ans, à augmenter la durée des sentences et à resserrer les conditions de libération conditionnelle. La philosophie derrière cette loi repose sur la prémisse que la sévérité des peines tend à diminuer la criminalité, ce qui à pour effet de rendre nos rues plus sécuritaire, selon le gouvernement Harper.
Des peines plus sévères sont prévues pour les trafiquants de drogues et les auteurs d'agressions sexuelles contre les enfants. Les auteurs de crime graves n'auront plus droit, dans certains cas au pardon. Ce qui signifie que le jeune conservera un dossier criminel, ce qui peut l'empêcher de trouver du travail. Pour les infractions liées à la drogue (ex. production, trafic, importation), un jeune qui ferait partie d'une gang de rue et qui vend de la drogue à un mineur ou encore, un jeune qui fait pousser plus d'un kilo de marijuana peut maintenant avoir une peine maximale de 14 ans plutôt que 7 ans. Pour le trafic de drogue, si la quantité ne dépasse pas un kilogramme, une peine de 1 an de prison obligatoire est appliquée.
Beaucoup de gens dénonce cette loi à cause de son approche punitive. Pour les adolescents reconnus coupables d'un crime violent, ils seront jugés comme les adultes et même à partir de 14 ans. Par contre, le gouvernement du Québec, qui est en désaccord avec la nouvelle loi de Harper, souhaite hausser cet âge à 16 ans.
Pour plusieurs organisations, pour diminuer concrètement la criminalité, il vaut mieux s'attaquer à ses sources qu'à ses effets. Il faut chercher à réduire certaines causes de passage à l'acte telles la pauvreté, la dépendance aux drogues et prend en charge les personnes souffrant de problème de santé mentale. Il est important de dire qu'une augmentation de l'emprisonnement affectera la ressource financière au détriment d'autres secteurs publics comme la santé et l'éducation.
Pour le Barreau du Québec, le recours aux peines minimales d'emprisonnement tel que proposé par le gouvernement fédéral dans la loi C-10 rendra le système de justice criminelle plus complexe et moins efficace, tout en augmentant la possibilité d'erreurs judiciaires. Les avocats du Québec ont contesté la validité de cette loi parce qu'ils la jugent néfaste pour le système judiciaire canadien
CE QUE JE PENSE DE LA LOI C-10
JAYSON HERNANDEZ-BUESO
Je suis d'accord avec la loi C-10 parce que la loi sera plus stricte envers les jeunes pour la possession des drogues et aussi pour les peines de prison plus longues. Pour moi, la consommation de drogue n'est pas bonne pour la santé. Depuis mon adolescence, j'ai remarqué autour de moi qu'il y avait beaucoup de gens qui abusent d'alcool, de drogues et de la cigarette. Les gens détruisent leur vie avec ces substances. Une loi plus sévère peut dissuader les jeunes de consommer de la drogue et la cigarette.
BILAL
La loi C-10 est une mascarade, parce qu'elle ne règle pas les vrais problèmes. Le gouvernement pense avoir trouvé une solution pour régler le problème en étant plus sévère. Ce n'est pas la bonne chose à faire au contraire, il faut trouver les causes des problèmes. Comme par exemple : avoir des places pour les jeunes de 18 à 25 ans où ils pourront parler et s'amuser, cela empêcherait le flânage inutile. Aussi, il faut être plus compréhensif envers les jeunes et les difficultés qu'ils vivent. Il faudrait que le gouvernement trouve une solution pour aider les jeunes de la rue à avoir un meilleur avenir.
JÉZABEL BERGERON D'ANGELO
Je pense que la peine minimale doit être plus sévère envers les jeunes .Quand ils vont sortir, il se peut qu'il recommence leur crime. Quand un jeune fais un premier crime, il doit faire une peine minimale pour qu'il apprenne de ses actes criminels ex : vente de drogue ,vol à main armée … Cette peine selon moi dois durer un an .
© BCJ 2012