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ENTREVUE AVEC MME WONG, INTERVENANTE

Mme Wong est intervenante sociale au Centre mouvement contre le viol. Au Québec, on l’appelle centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALAC). Là bas on offre aux femmes de toute origine à partir de l’âge de 14 ans des suivis individuels de l’accompagnement judiciaire si jamais la femme veut porter plainte. Si jamais l’une d’entre elles auraient vécu des agressions dans leur pays d’origine, nous allons les accompagner dans leur démarche d’immigration ….nous avons aussi des ateliers de prévention et un volet de défense de droit. Nous refusons toute sorte de violence contre la femme, que ça soit physique, psychologie ou économique. Pour les hommes victimes d’agressions sexuelles dans leur enfance, il y a un centre de référence d’intervention.

Q: Est-ce que les agresseurs ont eu eux même subis des agressions étant enfant?

R : La violence sexuelle n’est pas nécessairement une pathologie, mais un problème social. On ne veut pas trop chercher de justifications ou utiliser le fait que la personne aurait déjà été victime d’agressions, car plusieurs personnes sont des agresseurs, sans en avoir subis. Par les rapports phycologique qui a déjà été noté, ayant été victimes d’agressions sexuels est l’un des facteurs de risque pour quelqu’un qui deviendrait agresseur. Si c’est quelque chose qui est fréquent dans la famille, cela pourrait être transmis en génération surtout lorsque c’est un homme.

Q: Que deviennent les victimes suite à une agression ?

R : Il y a la peur d’en parler, le traumatisme, la peur d’être jugé, la honte, la colère, le sentiment d’être seul et se sentir responsable et coupable d’avoir subis l’agression. Souvent ça peut prendre plusieurs années avant que la victime décide d’aller en parler à quelqu’un et surtout pour aller porter plainte. La violence sexuelle n’est pas un sujet dont on ne peut parler dans presque toutes les sociétés, ce qui fait que les victimes s’isolent. Les années de silence sont lourdes pour les victimes. On a tendance à blâmer la personne «Qu’est-ce qu’elle a fait?, Est-ce qu’elle portait une jupe trop courte?, Est-ce qu’elle se promenait la nuit ?, Est-ce qu’elle a but de l’alcool? » De cette façon on oublie de blâmer l’agresseur. Pour poursuivre un agresseur il faut prouver hors de tous doutes raisonnables qu’il est coupable, ce qui est difficile puisqu’il y a rarement des témoins de la scène. L’agression sexuel est la décision de l’agresseur de violer, de forcer malgré un «NON!» verbal ou non verbal.

Q : Quel est le soutien psychologique, médical et juridique?

R : Depuis 1975 À Montréal il y a plusieurs hôpitaux qui accueillent les victimes pour faire des examens médicaux (ITS, Grossesses), ce qui prouve à la justice qu’une agression a eu lieu dans le cas où si la femme décide de porter plainte. Nous travaillons au droit des femmes de choisir de ne pas subir ces examens médicaux sans que se choix ne les nuisent dans le processus de plainte. Au niveau juridique le processus peut durer 2 ans. En allant au poste de police la femme peut demander de remplir la feuille de plainte à la maison, cette feuille est remise à une équipe spéciale, cette équipe invite ensuite la femme à faire un interrogatoire filmé pour ne pas à avoir faire face à l’agresseur lors de la comparution en cours. Le Calac est là pour le soutien psychologique et de défendre ses droits pour que l’enquête se déroule bien. Une ligne téléphonique est disponible 24/7 pour les victimes : 1866-532-2822, l’important c’est d’en parler avec une personne de leur choix , c’est une lingue téléphonique à Montréal et à travers tout le Québec , c’est une lingue t téléphonique information de référence . Les jeunes très a l’aise à parler je te donne un exemple , je suis allée parler dans une école à la fin une jeune ma dit que finalement elle avais trouver un en droit pour avoir de l’aide psychologique . Nous attendons que la personne viens nous voir des année après agression que sa soi en 25 ans au 30 ans au à 65 ans .

Q : Il y-a t-il des ressources pour les agresseurs et lesquelles?

R : Il y a très peu de ressources pour les agresseurs et je n’ai pas les informations à l’intérieur des centres d’incarcération. On n’a pas vraiment de classe pour parler délinquants sexuelle quand il non pas été reconnu coupable du crime il y a des services fait à l’intérieur des maisons de transition qui fréquentent les gens qui ont déjà été incarcérés par exemple un projet pilot pour rejoindre les victimes avec les agresseurs, pas les agresseurs avec leurs victimes mais les personnes victimes d’un autre agresseur pour que les agresseurs comprennent les conséquences, pour qu’un certain cheminement qui se fasse avec ces personnes-là. Tous les agresseurs qui sont dehors de l’âge adulte ils vont avoir un autre cheminement à travers la DPG.

Comment peut-on prévenir les agressions?

C’est par l’éducation pour que les personne puissent reconnaître quelle sont victimes d’une agression sexuelle. Il faut arriver à briser les tabous et le silence pour changer le comportement des gens afin qu’ils puisent savoir où aller chercher de l’aide et connaître leurs droits par exemple qu’une femme en couple sache quelle peux aussi être victime par son conjoint alors qu’avant les femmes devaient subir toutes les avance de leur mari sans pouvoir rien dire. Quelle sont les sentences juridique?

Il y a maintenant 3 types d’agressions sexuelles:
La première est une agression simple qui peux être des attouchements le maximum est 1 ans.
La deuxième est une agression aggravé puisqu’elle comporte de la violence physique.
La troisième est une agression aggravée armée.

Selon-vous est-ce que les sentences sont sévères?

Je ne crois pas que la prison soit la meilleure chose pour tout le monde. Le problème est l’impunité de certaines personnes hauts-placés par exemple DSK (DOMINIC STRAUSS KHAN). Il est aussi dommage de constater que certains crimes visant des biens matériels sont plus sévèrement qu’une agression sexuelle. Cela en dit long sur les priorités de notre société. Pour plus de renseignement ou d’accompagnement veuillez contacter Mouvement contre le viol et l'inceste

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